L'armée du général Bourbaki, vaincue, se replia en Suisse, et l'allure de ses soldats était si pitoyable que la chronique de l'époque insista longtemps sur l'aspect dépenaillé des réfugiés, qui n'avaient pu échapper à la capture que par cet expédient.
Par la suite, dans l'armée française, l'expression "à la Bourbaki" désigna couramment une troupe dépenaillée et fagotée.
Voire, sur le plan individuel, un bidasse particulièrement débraillé.