Déminages : fantasmes er réalité - Les drames de l'été 1945 - forum "Livres de guerre"
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Les drames de l'été 1945 / Collectif

En réponse à
-1Démineurs de René CLAUDE

Déminages : fantasmes er réalité de René CLAUDE le lundi 25 juillet 2005 à 11h03

Bonjour,

Dans les pages Histoire d'Arte, Gaspard Delon revient sur quelques contre-vérités à propos de la condition des prisonniers de guerre allemand en France et plus particulièrement sur le déminage du territoire par ces prisonniers. Extrait :

En 1989, le Canadien James Bacque prétend que la France et les Alliés ont organisé, sur les ordres d’Eisenhower, la "disparition" de plus d’un million de PGA. Il s’agit d’une grossière manipulation statistique, mais le fantasme dévoile la présence d’un non-dit. De fait, les pertes dans l’Hexagone furent concentrées lors de l’afflux massif des prisonniers. Le Service historique de l’armée de terre française (Vincennes) a recensé 17 773 morts en 1944 et 1945 puis 5 112 en 1946. Sur l’ensemble de la période 1944-1946, la proportion de décès représente 3,05%, un taux tout à fait comparable au 3,7% de décès parmi les PG français détenus en Allemagne entre 1940 et 1945. Les causes principales sont la maladie, dans 68 % des cas souvent liée à des carences alimentaires, et les explosions de mines.
C’est en définitive la polémique concernant l’utilisation de PGA pour le déminage du pays qui est demeurée la plus vivace, relancée en 1995 par des médias britanniques. La France aurait violé la Convention de Genève de 1929, interdisant l’utilisation des PG pour des "travaux insalubres ou dangereux". En 1948, le Comité international de la Croix rouge évoquait 20 000 morts dans l’exercice. En réalité, si la vie des prisonniers a bien été exposée, les périls ont été partagés : ils localisaient les engins, dont la neutralisation était confiée à des démineurs français professionnels. Et les pertes s’avèrent proportionnellement équivalentes : 2 500 mineurs allemands sur 48 500 et 180 démineurs français sur 3 000 y ont perdu la vie.
Il apparaît aujourd’hui, notamment dans les travaux de François Cochet, que les souffrances des PGA ont résulté avant tout de l’impréparation et l’état de délabrement matériel de la France à la Libération, et non d’une volonté de vengeance à l’égard des anciens occupants.


L'article intégral :


Bonne journée,

RC

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