Dans la version originale de "La guerre sans haine" parue en France, Rommel lui même faisait mention de l'exécution sommaire d'un capitaine français en juin 1940, qui avait refusé de monter sur son char et de lui indiquer le chemin, ce qui était pourtant strictement son droit d'officier prisonnier. Rommel commentait, comme pour atténuer la brutalité de son geste, qu'il "avait lu de la haine" dans le regard de ce capitaine.
Comme quoi, il valait mieux faire les yeux doux à Rommel quand on était son prisonnier.
C'est d'ailleurs valable pour tous les prisonniers dans toutes les armées.
En témoigne le mouvement d'humeur de Leclerc, qui a fait abattre dans le fossé quatre waffen SS français, capturés en 1945. Encore quatre zigottos qui n'ont pas su faire les yeux doux.
Leclerc les avait apostrophés: "Vous n'avez pas honte, espèces de petits salauds, de porter l'uniforme allemand?"
Et l'un d'eux a répondu: "Vous portez bien l'uniforme américain!"
Ca a suffi! |