Bonjour,
Dans une note de la page 237, François Kersaudy cite le passage d'une lettre d'allégeance de Giraud à Pétain datée du 4 mai 1942 :
Je vous donne ma parole d'officier que je ne ferai rien qui puisse gêner, en quoi que ce soit, vos rapports avec le gouvernement allemand ou entraver l'œuvre que vous avez chargé l'Amiral Darlan et le président Pierre Laval d'accomplir sous votre autorité. Mon passé est garant de ma loyauté.
On est en droit de penser que ces mots excèdent largement d'éventuelles et opportunistes nécessités tactiques et qu'ils résument effectivement la position de Giraud. A Anfa, neuf mois plus tard, en lisant les récits des témoins et les analyses des historiens ayant planché les questions politiques, on doute que Giraud ait vraiment modifié sa position à l'égard de Pétain et des thèses de la Révolution nationale.
Bien cordialement,
RC |