Bonjour,
Pour répondre indirectement à votre première question (après une relecture rapide) :
Dans le volume I de La France libre, Jean-Louis Crémieux-Brilhac écrit à propos de débarquement en AFN et de la France libre :
Les Français de Londres, dépourvus de liaison avec l'Afrique du Nord, ignorent beaucoup de choses. Ils ne soupçonnent pas à quel point l'entreprise anglo-américaine est hasardeuse ni combien le chef de l'opération, Eisenhower, avait hâte de mettre fin coûte que coûte aux résistances.
Ils ne veulent pas croire que le général de Gaulle n'a en Afrique du Nord que peu de crédit et d'adeptes.
A Alger, personne ne représente le BCRA et comme le disent les derniers survivants de la nuit insurrectionnelle regroupés autour d'Henri d'Astier :
On faisait du gaullisme sans le savoir !
(José Aboulker)
Il y avait bien une minuscule antenne du mouvement Combat où quelques personnalités telles René Capitant se réclamaient de la France libre, mais leur influence était alors quasi nulle.
Francis Deleu a reproduit une lettre de René Capitant dans laquelle il parle de la situation en AFN en 42 et début 43 :
Bien cordialement,
RC |