N'êtes-vous pas le rédacteur en chef de cette revue que je cite ? Consultez donc l'article de Mr Ehrhardt et revenez nous dire que, ce jour-là, Saint-Ex a fait du tourisme au-dessus des lignes ennemies (italo-allemandes pour le coup).
Plus sérieusement, la descente de la vallée du Rhône n'était pas plus dangereuse que l'option Pô. De plus, à l'époque, à basse altitude, la Camargue n'était pas couverte par les radars et constituait un échappatoire non négligeable. Ensuite le long de la côte, les chaînes montagneuses offraient un écran radar à basse altitude aux stations situées au Cap Couronne et à Marseille et ensuite La Ciotat n'était pas couvert à basse altitude non plus par les radars.
Ce n'est pas un hasard si plusieurs avions (2 P-38, 1 B-17, 2 P-51...) ont été descendus dans le Golfe de La Ciotat en 1944... les pilotes passaient par là en BA pour rentrer vers la Corse ou l'Italie en évitant les radars. |