Je viens de retrouver ces deux textes. Cherchez la différence !
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Une prise d'armes doit avoir lieu place de le Concorde. Le 3e escadron qui représente le RBFM. est rangé devant l'hôtel Crillon. Une fois de plus, la foule envahit tout, monte sur les chars, submerge les troupes. Mais un coup de feu, parti on ne sait d'où, déclenche une fusillade générale. Les F.F.I. s'en mêlent. Du coup, la foule dégringole des chars pour se jeter dessous et. affolée. court en tous sens. Il semble qu'on tire de l'hôtel Crillon. Un marin est blessé. La foule hurle... "La cinquième colonne... sur le Crillon !" ... Un Sherman se trouve là. Le chef de char a entendu... Il ajuste la cinquième colonne de la colonnade du Crillon... La colonne s'écroule!... Josse a mieux compris. Il envoie une patrouille dans le Crillon. Elle ramène un Allemand en uniforme. C'est lui qui tirait à la mitrailleuse, du toit du Crillon. Il est aussitôt lynché par la foule. Le calme revient... mais le Crillon a payé cher! Le soir même, tous les escadrons prennent position autour de Paris, au Bourget, à Saint-Denis, Montmorency Enghien. Les Allemands ont envoyé une division au secours de Paris. Mais elle arrive trop tard. La 2e D.B. est déjà sur place. De très durs combats ont lieu, en particulier sur le terrain d'aviation du Bourget, où Pauly et Guillon sont durement engagés. Au bout de quatre à cinq jours, les Allemands se retirent. La division Leclerc rentre dans Paris.
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Au déboucher sur la Concorde, un feu nourri éclate, venant approximativement des toits de l'hôtel Crillon ou du ministère de la Marine. Les tireurs cherchent à tuer, les tirs semblent bien ajustés. Quelques civils tombent, la foule reflue, cherchant à s'abriter, quelques-uns même derrière les blindés. Un des tank-destroyers des fusiliers-marins alignés face à la 1re Compagnie se détache. Il prend position devant l'obélisque... Meyrieux, stupéfait, voit la tourelle tourner, le canon s'élever et le chef de char commander le feu. La 5e colonne à partir de la droite sur la façade du Crillon s'écroule. Quel con! Ce n'est pas possible... Il a dû entendre la foule crier: "C'est la cinquième colonne !" c'est-à-dire "les espions, les traîtres" , comme on disait en 1939. Alors il a compté 1, 2, 3, 4, 5 et pan! A cet instant, Buis aperçoit près de lui un capitaine qui tire au pistolet sur la même 5e colonne ! Exaspéré, il lui tape sur la tête pour le faire cesser.
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Le premier texte vient du livre de l'Amiral Maggiar "les fusiliers marins de Leclerc" et le deuxième du "chemin le plus long" des anciens de la 1e Cie de Chars du 501e RCC
Avez-vous d'autres versions de l'incident ?
Amicalement
Jacques |