Contraint pour les besoins du glossaire à me pencher sur tel ou tel point de l'histoire, il est frustrant de constater le nombre incroyable de versions différentes pour un même évènement. Et lorsque, à force de recoupements, émerge la vérité, pense-t-on à tort, il y a toujours un observateur plus qualifié pour démontrer le contraire.
Ainsi, par exemple, saura-t-on jamais quel projectile a pulvérisé le cinquième colonne de l'hôtel Crillon? Un obus de 76,2 tiré d'un M.10 TD des fusiliers-marins ou un 75 tiré d'un Sherman M4-A3 d'un bataillon de chars ou même, pourquoi pas, un 37 tiré d'une M8 de spahis. C'est du domaine de l'anecdote bien sûr mais rien ne laisse penser que dans d'autres domaines l'historien ne puisse se tromper. Heuseusement pourrait-on dire car sinon "Livres de Guerre", limité à une dizaine d'ouvrages, n'aurait pas vu le jour.
Bien cordialement,
Francis. |