Bonsoir,
La 1G.101? C'est quoi? Ma curiosité naturelle reprend le dessus mais aussi... soyons franc.... je cherchais un prétexte pour vous saluer et vous souhaiter à mon tour la bienvenue sur "Livres de guerre".
La solidarité dans l'épreuve noue des liens souvent indéfectibles malgré les différences sociales ou intellectuelles comme vous le montrez en relatant votre expérience au 1G.101. Paradoxalement, cette cohésion de groupe - et vous le montrez également - joue au détriment d'un autre groupe. J'ignore jusqu'à quel point ces antagonismes peuvent être néfastes. Pour rester dans le cadre de la Seconde guerre mondiale, je songe, par exemple, aux soldats de la France libre et leur rapport avec les soldats restés aux ordres de Vichy. Même plus tard, au sein de la France combattante, les relations ne furent jamais cordiales.
Comme nous en sommes aux anecdotes - anecdotes toutefois riches en enseignements - en voici une autre. Pendant que vous étiez à ramper dans la poussière par 40° à l'ombre, je me prélassais, pastis à la main, dans la région de Toulon.... dans un quartier peuplé de marins (retraités ou d'active) de la Royale. A les entendre (et à les croire), je peux vous assurer qu'à de multiples reprises nous avons frôlé une guerre franco-britannique. Un bâtiment français évite soigneusement de croiser son homologue anglais... des fois qu'un coup de canon malencontreux n'envoie par le fond le navire de l'ennemi séculaire. Effet Trafalgar, Mers El-Kébir? Même pas! Tout simplement une farouche tradition d'anglophobie et vice-versa... sans raisons cohérentes.
Bien cordialement,
Francis. |