Et 63 ans plus tard, il y en a qui y croit toujours !
Et en fait, il a donné d'autres personnes au pays d'a coté !
Un petite extrait d'un bouquin que j'aime bien :
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- Tu écris la formule de ta propre main, dit Audibert, qui tient le registre. Non, tu écris jusqu'au bout : « ... à servir avec honneur et fidélité ».
Laborde signe avec un peu d'humeur, car il se croyait déjà parmi les siens définitivement; et la formule l'agace. A Pau, deux jours avant l'Appel du 18 juin, il a entendu le discours du maréchal Pétain qui parlait d'honneur et de fidélité pour annoncer la signature de l'Armistice. Il faisait à la France « don de sa personne », formule alambiquée pour dire qu'il s'emparait du pouvoir à la faveur d'une catastrophe nationale. Laborde ne sait pas si c'est le discours du maréchal ou l'appel du général qui a joué le rôle décisif pour son départ à Londres. Des deux conjugués, en tout cas, l'effet a été absolument irrésistible. Il est clair qu'en signant son engagement il vient à son tour de « faire à la France le don de sa personne » mais que, pour lui, ce n'est pas un tour de rhétorique diplomatique, comme pour l'ancien ambassadeur auprès de Franco, mais le sang, la douleur et la peur, et sans doute la mort. On peut lui présenter la note à tout instant et sans aucun délai de paiement.
Désormais, la troupe est prête à défiler sans armes, il est vrai - devant les plus hautes autorités. Défilé à Londres le 14 juillet, L'après-midi, ce qui veut dire que les « vraies » troupes (en armes) ont défilé le matin devant le roi et le général de Gaulle. Or, l'après-midi, le roi et le général sont encore là...
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mais ce soir ça ne marche pas
Amicalement
Jacques