J'avoue avec honte. Je ne suis qu'un OS de la 2GM, spécialisé dans un secteur très réduit et très peu rentable. J'ai donc lu le livre de Rahn en diagonale pour me concentrer sur les chapitres Syrie, Tunisie, Italie.
Mais en reprenant les premières pages qui parlent de son enfance, de 14/18 à la quelle il a failli participer (né en 1900), de ses années d'étudiant dont il est sorti docteur en philosophie, je retrouve ce passage significatif.
*** La guerre et la défaite n'avaient pas seulement disloqué les valeurs matérielles, mais encore les normes de la pensée et de la morale. De ce fait, la jeunesse allemande cherchait une loi sous laquelle elle pourrait vivre et un but qu'elle pourrait se fixer. La recherche intérieure d'un idéal qui pourrait la former se faisait sentir partout et la question qui était posé au destin allemand n'était pas si le vouloir et le ressentiment de cette jeunesse était bon ou mauvais, mais seulement si une main -bonne ou mauvaise - s'en saisirait et la guiderait ***
Cette question me semble fâcheusement d'actualité.
Jacques qui passe au chapitre suivant qui se passe ... à Genève. |