- du soin que met Hitler à souffler en personne le chaud et le froid dans les relations germano-vichystes;
- du fait qu'il faut toujours examiner sa politique dans le contexte global de la guerre : autant il avait besoin d'une apparence de rapprochement et d'une menace d'alliance avec la France vichyssoise avant Barbarossa, pour tenter une dernière fois d'éviter la guerre sur deux fronts par la chute de Churchill, autant, dans les premières semaines apparemment triomphales de la marche vers l'est, il a besoin d'un refroidissement pour ménager les chances d'une paix avec Londres une fois la Russie à terre.
Autrement dit, il tient à faire savoir qu'il n'a aucune visée coloniale ou méditerranéenne et cherche, plus que jamais, son "espace" aux dépens des seuls Slaves. |