François,
Cette recension est fort instructive, comme beaucoup de recensions que tu as l'habitude de faire. Merci de nous avoir fait découvrir cet impressionnant galimatias de juillet 1942,
Je ne comprends pas très bien cette phrase qui est pratiquement la conclusion de ton texte du 10 février:
Il s’ensuit que la portée scientifique de l’ouvrage est obérée par cette limite fort commune des analyses sur Vichy, de la Libération à nos jours : un moralisme binaire. La collaboration, c’est mal (disent Paxton, Costaglia et bien d’autres) –ou elle est un « moindre mal », d’après Coutau-Bégarie, Alain Michel, etc.; en y mettant fin lors de sa période algéroise, Darlan « se rachète en partie », ajoute Costagliola.
Pour moi, « moralisme binaire » voudrait dire que certains auteurs réprouvent totalement et d'autres auteurs approuvent totalement, mais peut-être s'agit-il d'autre chose. Je ne comprends pas non plus à quoi Darlan met fin lors de sa période algéroise.
Emmanuel |