Je vous lis avec grand intérêt sur la question Suisse. N'étant pas spécialiste du sujet, je me garde d'intervenir.
Ceci dit, je prends la balle au bond concernant les déclarations diverses de CHURCHILL et son attitude en général. François DELPLA insiste à juste titre sur son opposition têtue au nazisme (à AH en fait), à la fragilité de ses positions en 1940, à son pragmatisme dans la gestion des relations avec Uncle Jo ... Je partage ses regrets devant la faiblesse des analyses proposées au grand-public.
Très franchement, je n'irai pas plus loin dans l'apologie. CHURCHILL ne mena qu'une seule stratégie, celle, pour faire simple, de la perfide Albion qui ne cesse de rééquilibrer les forces sur le continent. Contre l'Allemagne en 1940, mais aussi pour l'Allemagne en 1935 (pacte naval), voire jusqu'en 1938. Certes CHURCHILL n'était pas directement aux manettes, mais il s'inscrit dans la même logique. Une logique qui nous convient parfois, mais qu'il faut tout de même décrypter.
Alors, ne pas trop abuser des compliments ... La position géographique de la France était meilleure que celle de la Pologne, heureusement pour elle !
Je ferme la parenthèse.
JD |