Bonsoir,
Le lecteur potentiel, méfiant par nature, trouvera trois défauts au bouquin:
1) Il est lourd en poids et en pages,
2) Il se demandera combien Kersaudy a été payé par Nicolas ou Tallandier pour rédiger une quatrième de couverture dithyrambique.
3) Par acquis de conscience, le lecteur potentiel et forcément acariâtre ira consulter la table des matières. Il trouvera cette table très suggestive comme un bikini qui montre tout en cachant l'essentiel.
Et pourtant ! Les bibliophiles - que nous sommes - feuilletteront le livre pour en savoir plus. Ils découvriront en sein du texte des sous-titres qui confirment cette phrase de Nicolas Bernard :
La guerre germano-soviétique n'est pas l'histoire des batailles, mais l'histoire de la guerre, de ses causes, de ses manifestations, et de son impact.
Démonstration:
Chapitre I. - "Un rébus enveloppé dans un mystère" (p.29)
- Une relation dominée par les égoïsmes nationaux. (p.30)
- La coopération germano-soviétique dans les année 1920. (p.33)
- Le besoin vital de paix de Staline. (p.36)
- Redonner à l'Allemagne sa grandeur: la conquête de l'espace vital à l'Est. (p.38)
- Souvent comparés, jamais égalés. (p.40)
- Une diplomatie soviétique à double-fond. (p.42)
- 1939 et la crise polonaise : Hitler met en œuvre une stratégie de la tension. (p.45)
- L'URSS ne tirera les marrons du feu pour personne ! (p.47)
- Staline acculé au pacte. (p.50)
Dernière remarque ! Le livre ne passera pas l'hiver, ni même l'automne. Pour le prochain ouvrage, à lire au coin du feu, une parution en novembre/décembre me conviendrait.
Bien cordialement,
Francis.