On s'éloigne du sujet mais en relisant les lignes de Rousso, une autre figure improbable m'est apparue : celle d'André Malraux qui pourrait être l'incarnation de cette dualité gaulliste : conscient des problèmes sociaux, mais vivant dans les mythes d'une France éternelle, croyant en la volonté d'un homme exceptionnel pour sortir le pays du désastre mais aussi au potentiel "révolutionnaire" de ses compagnons, vouant aux morts des époques de feu (1792... 1848... 1914...) un culte ébouriffé, Malraux est l'homme du cross over... ou devrais-je écrire du grand écart "gauche proto-communiste --> gaullisme social ET héroïque" que la guerre et un engagement dans la résistance tardif ont rendu possible.
Amicalement,
René |