Je ne vois rien d'amusant ou d'accablant dans les questions légitimes que se pose Cordier en 1997. Il n'est pas d'hypothèses interdites. Ce qui est interdit c'est de dire que ces hypothèses sont la vérité tant que rien ne les étaye sérieusement.
Mais, pour toi, on a compris qu'il est des hypothèses interdites. Des blasphèmes !
Un exemple :
"Il est peu pertinent d’excuser l’écart entre le livre de 2013 et le compte rendu de la table ronde par ton bouquet d’hypothèses."
Une hypothèse n'excuse rien, ce n'est qu'une hypothèse qui reste à vérifier. Un bouquet d'hypothèses pas plus, le bouquet n'est pas fermé et reste ouvert aux hypothèses non formulées.
Mais pour toi, de toute évidence, formuler une hypothèse, c'est y adhérer. Tu interdis donc à Cordier de douter et toute formulation de ses doutes est ressenti comme une attaque. Hé bien ce n'est pas comme ça que je vois les choses. Ce n'est pas comme ça que la science voit les choses. Elle n'interdit pas de se poser des questions et de le dire.
Maintenant il y a un fait nouveau, cette phrase dans le dernier livre coécrit par Cordier et qui lui fait dire des choses sur la table ronde postérieure à sa question de 97, que nous ne retrouvons pas dans la retranscription de la table ronde ...
Ce fait nouveau te donne-t-il raison rétroactivement ? Certainement pas. Il ne t'autorise pas à interdire les hypothèses ou a les considérer comme des informations. Il ne t'autorise pas à dire que lorsque je défendais Cordier j'avais tort puisque je ne le faisais que sur la base de ce qui était connu. Et il t'autorise encore moins à dire que je défendrais encore et toujours Cordier sur ce point.
Moi tout ce que j'ai à dire c'est que si Cordier nous dit que dans le compte rendu de la table ronde, il voit qu'Aubrac a été identifié comme Samuel avant son ultime évasion, alors il déraille. Et s'il dit le voir ailleurs, alors qu'il produise ses preuves, ses témoignages. Et s'il n'a rien dit de tel, alors il doit démentir, corriger.
Mais je ne vois même pas pourquoi je t'explique tout ça, tu n'en tiendras pas compte.
Et si par miracle tu comprends enfin ce que je dis, ne vas pas clamer partout que j'ai changé d'avis. Ce serait juste toi qui sortirait de l'ornière et qui aurait le droit de se répandre en excuses.