en quelle langue eût-il fallu que je disse que l'ingratitude de Cordier en cette affaire, c'est le petit bout de la lorgnette ? Les Aubrac lui ont filé un coup de main quand l'Université lui tapait dessus, c'est tout. Et cela concernait l'histoire, pas Combat. C'était normal et n'appelait pas de gratitude. En revanche sa manière de retourner le service peut être, soit dit en passant, taxée d'ingratitude.
Le fait important c'est que, jouant les "Monsieur je sais tout grâce à mes archives que je ne dévoile pas mais le moment venu ça sera dévastateur", Cordier a entretenu quatre universitaires (Azéma, Bédarida, Rousso, Veillon) et, par extension, des millions de gens, dans l'idée 1) qu'il y avait de graves "zones d'ombre" dans l'évasion de 1943; 2) que les Aubrac détestaient les archives et la recherche.
En témoigne le comportement de David Pujadas et de son collaborateur Daniel Wolfromm :
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