Il faudait relire des passages de La vérité aura le dernier mot (Seuil, 1985), un petit livre que Henri Noguères publia pour réagir aux contre-vérités sur l'affaire de Caluire. A l'époque, Jacques Vergès tentait de mettre en pratique une de ses tactiques dites "de rupture" dans le défense de son client Klaus Barbie. René Hardy, grabataire et largué, après la parution de ses Derniers mots avait fait des déclarations que Noguères estimait scandaleuses dans un docu co-produit par... Vergès mais jamais diffusé Que la vérité est amère, réal. Claude Bal. C'est dans ce contexte tendu qu'il faut replacer la démarche de Noguères.
Après avoir consulté l'index du livre de Noguères, je n'ai rien trouvé contre Cordier dans ce texte. Dans une note de la page 142, il parle effectivement de la communication de Cordier à la Sorbonne le 9 juin 1983 dans laquelle le biographe de Moulin démentait l'accusation de Frenay traitant le patron du CNR de crypto-communiste. Il faudrait effectuer d'autres recherches.
Cordialement.
RC
Un PS à Laurent : Ta question initiale Noguères/Cordier fait référence au bouquin de L. Douzou ? |