Je ne connais pas le cas de Degrelle et de ses sbires, mais j'étendrais ma réflexion à tous ces soit disant "combattants contre le bolchevisme" qui semblent avoir tant d'admirateurs.
J'avoue avoir une préférence systématique pour tous ceux qui ont osé faire quelque chose. J'apprécie moins ceux qui sont restés éternellement dans l'expectative, même si je n'ai pas de leçons à leur donner.
Tous ceux qui se sont physiquement et moralement engagés ont fait preuve de courage et probablement de sincérité (ils croyaient avoir fait le bon choix).
Mais cela montre que le courage et la sincérité ne servent à rien si on les utilise mal. Soit, le communisme, tel qu'il était appliqué en URSS, pouvait être considéré comme un mal à combattre, mais pas en le remplaçant par le nazisme. Un peu de culture politique et morale suffisait pour le savoir.
Si on dénie les qualités de courage et de sincerité aux engagés de la Waffen SS sous prétexte qu'ils les ont mal employées, alors tous ceux qui se sentent courageux et sincères penseront qu'ils servent une bonne cause puisqu'ils sont courageux et sincères.
Non, on peut être courageux, sincères mais finalement, parce que l'on n'a pas pesé les tenants et aboutissants de son engagement, n'être qu'une ordure méritant les 12 balles du peloton improvisé au bord de la route.
Jacques |