Bonsoir,
"J'ai consulté à Cambridge les pages du journal de Spears utilisées pour écrire ses mémoires... et constaté qu'il avait beaucoup brodé."
Compte-tenu des journées particulièrement chargées, notamment celle du 16 juin, Spears ne devait guère avoir le temps de noter tous les détails de ses multiples rencontres. Que, dans ses livres, il reconstitue les notes de son journal quoi de plus normal ? Qu'il brode pour recréer "l'ambiance", traduire ses impressions... bref, tous ces petits détails qui nous plongent dans le bain de l'époque, pourquoi pas ?
"Détails dans mon livre sur le 18 juin"
(Pffff... ça commence bien, ya pas d'index).
Mandel, ministre de l'Intérieur, aurait imposé, écris-tu, Bordeaux plutôt que Quimper comme ville de repli du gouvernement. Mandel était tout simplement réaliste et pragmatique. D'une part, le réduit breton n'était plus d'actualité et d'autre part Quimper, charmant port de pêche, ne pouvait accueillir tout le beau monde politique .... déjà qu'à Bordeaux, le personnel politique belge ne trouva asile qu'à bord d'un paquebot. (mon père, simple soldat, y était également mais à l'abri d'un hangar). En outre, Quimper n'offrait aucune possibilité de repli vers l'AFN ou l'Angleterre sauf à bord d'embarcations de pêche.
Je ne vois pas le rapport avec les réticences de Mandel à rejoindre Londres.
Bien cordialement,
Francis.