Inutile de tourner autour du pot, même le chef de la police Rothmund a été assez perspicace pour remarquer cela:
Donc tout à fait d'accord que le Conseil fédéral s'est laissé piégé par le poison nazi en approuvant le J.
Mais la peur d'un afflux de réfugiés Juifs ou autres ne venait pas des nazis, mais bien d'un sentiment d'impuissance face à quelque chose de difficilement gérable selon les autorités, surtout en ce qui concerne le devenir de ces réfugiés qu'aucun pays n'avait acceptés lors de la conférence d'Evian en 1938.
Aujourd'hui une majorité s'accorde en Suisse pour dire qu'il eut fallu accueillir plus de réfugiés, quand bien même, face aux principaux accusateurs sur la question, les Américains, les faits montrent que la Suisse n'a pas de leçons à recevoir de leur part sur cette question précise.
Est-ce sous influence nazie qu'ils ont refoulé les réfugiés du St Louis ?