Bonsoir,
Il est toujours opportun de croiser ses sources. Henry Rousso relate que Pétain bénéficia de 16 cartes d’alimentation tandis que Fred Kupferman, auteur de la biographie «
Laval » précise que Pétain en aurait reçu 22 contre 6 seulement pour Laval.
Par ailleurs, les « exilés » français se plaignaient du retour régulier des choux et des pommes à l’eau dans leur ordinaire [*]. Pourtant les Allemands accordent à leurs hôtes des menus qui feraient rêver non seulement les familles françaises mais aussi allemandes.
Ainsi au menu du dîner du 12 octobre 1944 :
- Bouillon de bœuf
- perche meunière
- chevreuil rôti à la crème, pâtes fraiches
- plateau de fromages
- crème renversée
Un menu dont, de nos jours, rêveraient de nombreuses familles.
Bien cordialement,
Francis.
[*] Réminiscence de ma petite enfance ? L’ordinaire des « exilés » de Sigmaringen est resté l’un de mes plats préférés : pommes de terre, choux verts en purée, accompagnés d’une belle tranche de lard, le tout arrosé du jus de cuisson du lard bien gras.