Oui, c'est la note 264, mais comme je l'ai déjà dit, Lacroix Riz commence à ouvrir les guillemets, page 547 pour la finir 56 lignes plus loin, page 548, dans un passage qui regorge de guillemets.
La confidence est de Jean Rist à Vergniaud (et pas le contraire, mais l'historienne est très confuse et au début, j'ai compris la même chose que vous (mais juste après elle précise page.544 :"L'information provenait de Jean Rist, fils de Charles Rist principal collaborateur de Vergniaud") mais ne relève pas de l'entrevue de Ferrières, mais d'une soi-disante rencontre entre des éléments cagoulards/synarques avec Hitler, quelques semaines avant l'armistice ...à lire page 544. Cela renvoie à la note 249, dont la source est le rapport du juge Béteille, fait en 1945. Béteille fut le juge qui fut nommé par Blum pour s'occuper de l'instruction du procès de la Cagoule. Par la suite, travaillant à Vichy, il fut même greffier du procès de Riom.
Donc Rist ne parle par de l'entrevue de Ferrières, Lacroix-Riz dit juste que la note de 1945 est similaire aux informations données par Rist sur des contacts entre français cagoulards et synarques avec Hitler ou des émissaires allemands, ce qui concorde avec l'entrevue de Ferrières.
Ces contacts m'ont l'air assez fantaisiste. Je vois mal quel pouvoir avait Deloncle et Jeantet, tout juste libéré en 1939-1940, après leur emprisonnement qui a suivi la dissolution de la Cagoule, en 1937. Et je vois encore plus mal Hitler rencontrer ces deux pieds-nickelés qui ne sont rien, pour discuter d'un éventuel armistice ... |