Je n'ai pas lu le bouquin de Truchet, mais grâce au lien sur
Persée que tu nous as aimablement signalé, j'en ai lu le compte-rendu d'Henri Michel. J'ai compris que Truchet ne traitait pas de transfert de l'Armée de métropole vers l'Afrique du Nord, mais uniquement des possibilités de résistance de l'AFN, avec un éventuel passage à la dissidence (de Noguès) après l'armistice. Et Henri Michel de conclure
Il est probable que, sur le coup de l'émotion, de la fatigue, de l'âge aussi, écrasés par les immenses responsabilités qui leur incombaient, les hommes qui prirent le pouvoir à Bordeaux, dans des conditions d'inhumaine difficulté, avaient un peu perdu de leur lucidité et de leur fermeté; il est certain qu'ils n'envisagèrent jamais - sauf pour l'écarter sans examen - la poursuite de la lutte hors du sol national et qu'ils s'y opposèrent par principe. Comme ils devaient être convaincus de l'évidence d'une victoire totale allemande !
Propos auxquels, en gros, j'adhère. Et j'essaie de comprendre pourquoi la question de la poursuite de la lutte hors du sol national ne fut jamais envisagée. Ceci nous ramène à De Gaulle, je poursuis un peu plus bas en répondant à François Delpla.
Emmanuel