Bonjour,
1) Rezun n'écrit pas que les B.T. (qui regroupent plusieurs modèles de plus en plus sophistiqués) sont inaptes à circuler en U.R.S.S. pendant l'hiver, mais qu'ils le sont quelle que soit la saison,
Ben s'il l'écrit c'est qu'il se contredit pas mal, au contraire il signale une capacité tout terrain exceptionnelle dans la boue et dans la neige "il utilise ses chenilles comme un para son parachute, traverse le bourbier polonais pour combattre sur route et désorganiser les arrières de l'ennemi loin dans la profondeur".
Joliment dit, mais discutable dans la pratique...
2) Quant aux T-34, l'Armée rouge n'en compte que 967 le 22 juin 1941
Héla oui, que 967. Son moteur ne dispose que d'un potentiel usine de 100 heures, soit 2 semaines de combat environ...à condition que la boite et les frictions tiennent, ce qui est loin d'être le cas . Pas de quoi en faire un instrument de conquête de quoi que ce soit en été 41!Par ailleurs la modernisation du parc blindé de L'AR, se signifie pas une velléité de conquête, nous sommes d'accord. Une demande pour un char capable de résister à du 37 mm date déjà de la bataille du Jarama, début 1937 d'après les rapports Koulik et des autres experts de l'ABTU envoyés en stage en Espagne. L'apparition "logique" mais bienvenue du T-34 en 1940 seulement témoigne d'un gros retard dans le programme blindé soviétique, plus que d'une volonté absolue à dominer la bataille en vue d'offensives ultérieures.
Amic, |