Bonjour,
L'article de ce numéro d'
Histomag a suscité un beau débat sur notre site. Point de départ ici :
Le choix de la défaite
Ou encore, à propos du Zyclon B :
l'article de Peschansky
Terminons par une « méchantitude ». ALR écrit :
Pourvu de quelques rares critiques, plutôt élogieuses, dans la presse (pas la grande presse, certes), Le choix de la défaite a fait l'objet d’un enterrement académique quasi total; le suivant, De Munich à Vichy, d’un enterrement de presse plus total que le premier, et d’un enterrement académique égal. À l'exception d’une critique à la fois positive et navrée dans Historiens et Géographes (revue de l’association des professeurs d’histoire et géographie qui n’avait pas rendu compte du Choix de la défaite), de mon collègue Dominique Lejeune, professeur de Khâgne : « Annie Lacroix-Riz, eu égard à la quantité de recherche fourni (sic), doit bien avoir raison sur nombre de points, mais le lecteur est conduit à douter de toutes ses affirmations. » (en gras par mes soins)
Non seulement le lecteur est conduit à douter de toutes ses affirmations mais aussi, moyennant de longues recherches pour retrouver les références citées, à constater combien l'historienne dénature (le mot est faible) les textes ou, au mieux, combien elle les interprète. Sur un autre forum, j'avais consacré beaucoup de temps à retrouver l'un ou l'autre ouvrages mentionnés comme référence par ALR. J'avais l'intention de montrer combien elle trompait son lectorat. Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion de déposer mes conclusions, le débat ayant été verrouillé. (Il s'agissait d'un débat sur la famine ukrainienne)
Toujours à propos des auteurs cités en références ! Par exemple, quelle crédibilité accorder à Kurt Gossweiler, historien de la RDA, admirateur inconditionnel de Staline, béat d'admiration devant les œuvres et les pompes (dont la STASI) du sinistre Erich Honecker ?
Bien cordialement,
Francis.