Le rôle lamentable de Flavigny est confirmé par :
- William L. Shirer, "La chute de la IIIe République",
- colonel Goutard, préfacé par de Gaulle : "1940, la guerre des occasion manquées",
- et Jean-François Perette : "Le général Delestraint".
Mais c'est Annie Lacroix-Riz, normalienne PCF, professeur d'histoire émérite des universités françaises, qui remporte la palme de la petite menteuse. Dans ses deux ouvrages parus chez Armand Colin en 2006 et 2008, elle prétend que Huntziger s'est reculé exprès pour laisser entrer les Panzer de Guderian. Elle se fonde pour cela sur un racontar bidouillé par elle-même et rapporté par le "banquier pétainiste" Charles Rist et sur deux articles de Marcel Déat dans L'Oeuvre des 10 et 12 décembre 1940, qui n'existent même pas (j'ai moi-même consulté L'Oeuvre deux fois à la BNF pour le vérifier). |