Je conseille la plus grande prudence dans l'interprétation de ces bribes.

Je ferai notamment observer que quand Churchill veut vraiment quelque chose, il surveille Eden et le fait marcher droit. C'est le cas à quelques mois de là en Grèce, où le premier ministre est très en flèche dans son souci d'écraser les communistes (avec la bénédiction, obtenue en octobre 44, de Staline), pour démontrer au monde que l'écrasement du nazisme peut se poursuivre sans crainte d'une marée rouge. Eden a visiblement du mal à comprendre, son premier ministre le viole et pour couronner le tout le prive de Noël, pour aller avec lui à Athènes diriger la manoeuvre !

Visiblement, il place moins haut sur son agenda le sauvetage des Juifs... peut-être tout simplement parce que, comme nous-mêmes aujourd'hui, il a du mal à voir comment on pourrait vraiment être efficace.