tout crime antisémite sur le territoire français entre 1940 et 1944 fut un crime allemand et ses exécutants d'autres nationalités n'étaient que des comparses, dont les actes ne sauraient engager leur patrie.
écris-je et maintiens-je.
Tu as raison de tiquer d'après le petit Robert :
comparse : personnage dont le rôle est insignifiant
mais non cependant d'opposer comparse à complice d'après la même source :
complice : qui participe à l'infraction commise par un autre
l'incompatibilité m'échappe.
Mais je défendrai ma formulation sous l'égide du grand Robert, moins affirmatif sur l'insignifiance :
comparse : personnage dont le rôle est secondaire, parfois insignifiant.
La question que je soulève est celle de la responsabilité de la France ou, plus étroitement, de son Etat.
L'autonomie de Vichy est une erreur historique profonde de Paxton, qui me paraît, lentement certes mais sûrement, en voie de correction. En d'autres termes, il n'y a à Vichy aucun Etat digne de ce nom, juste un simulacre actionné de l'extérieur, en raison même de l'armistice et des moyens de pression gigantesques qu'il permettait de déployer jour après jour à Wiesbaden -ou à Paris, dans toute conversation d'Abetz ou d'un membre de son équipe avec un représentant de Vichy. |