tout en comprenant fort bien l'exaspération que peut susciter
-un pétainiste vent debout
-doublé d'un individu élevé je ne sais où qui marche sur tous les pieds et s'asseoit comme à plaisir sur les règles qu'il est censé avoir acceptées,
je voudrais observer qu'un certain chemin est parfois parcouru, prouvant qu'il y a encore de la vie sous les décombres et que les sauveteurs ne doivent pas baisser les bras.
Si on préfère une autre image, Michel et quelques autres se laissent fouiller jusqu'au noyau dur de leurs convictions. Un signe sûr est qu'ils se raccrochent à des textes qui n'existent pas : désaveu de la Milice par Pétain le 16 juin 44 au lieu du 6 août, appel de Weygand à poursuivre le combat le 17 juin 40 peu avant 13h au lieu du début de soirée.
C'est bien là reconnaître (puisqu'ils ont fini par reconnaître ne pas pouvoir fournir les pièces en question) 1) que les deux chefs ont laissé sans intervenir se dérouler des horreurs on ne peut plus nuisibles à la France; 2) que ces internautes eux-mêmes en sont bien d'accord, sinon ils ne feraient pas tant d'efforts pour les blanchir.
Le débat sur la poursuite de la guerre en AFN est également très intéressant, surtout depuis quelques jours. C'était mignon, non, quand Jean se prenait les pieds dans le tapis en disant qu'on ne pouvait pas la défendre faute d'une flotte alors précisément que si défense il y avait c'était par et pour la flotte !
donc haut les coeurs, ce n'est pas le moment d'arrêter ! |