L'ex-anonyme mentionnait
"l'apostille de Pétain sur le jugement qui condamne De Gaulle à mort. Elle dit que cette condamnation ne doit être que de principe." Aucune date n'était indiquée, ce qui permettait à l'ex-anonyme d'insinuer que l'apostille aurait suivi de peu la condamnation à mort de De Gaulle par la "justice" pétainiste, laquelle, par conséquent, n'aurait qu'une "ruse" dépourvue de toute hostilité envers lui.
Ce faisant, l'ex-anonyme s'était bien gardé de préciser que l'apostille datait visiblement du 11 août 1944, sinon de l'été 1944 -
voir l'article de Laurent Laloup (qui reproduit un fac-similé de l'apostille) et
celui de Francis Deleu (qui reproduit le témoignage de l'amiral Auphan).
Ce qui ne l'empêche pas d'écrire, après que sa petite manipulation a été déjouée :
"Vous nous prenez donc pour des imbéciles que nous ne serions pas capables de déjouer vos manoeuvres. Elles sont toujours les mêmes : l'anachronisme et l'amalgame. Et le pire c'est que ça marche !" Qu'on se le dise.