Boisbouvier ne m'en voudra pas si je dis que je l'ai croisé en juin dernier au colloque du père Desbois sur l'opération 1005 et qu'il n'avait pas l'air d'être là pour lancer des boules puantes.
Je ne crois donc pas qu'il soit négationniste, même si je suis comme vous indigné de l'usage qu'il fait de la pseudo-thèse de Roques.
C'est plus grave en un sens : il est tellement fanatique de Pétain, et déstabilisé par les preuves de la complaisance de son idole envers le pire (cf. sa non-réponse persistante sur Faÿ, si utile dans la traque des Juifs en zone nord sur l'ordre de Pétain et sans contrainte allemande aucune), qu'il ramasse n'importe quel argument, jusqu'à faire un bout de route avec qui nie ce pire.
En fait il nous prouve que la masse des faits trouvés par Joly le déstabilise : il lui faut donc une clé simple pour pouvoir y trier ce qui l'arrange et il ne trouve cette clé que dans la disqualification générale de l'institution universitaire, dont après l'affaire Roques aucune thèse ne serait plus crédible.
J'insiste donc pour que nous restions dans les limites d'un débat d'idées, sans nous donner la facilité de coller des étiquettes et de croire en avoir fini ainsi : laissons-lui donc ce genre de méthode. |