Oui, mais vous ne tenez aucun compte, vous, de ce que je vous ai fait observer à maintes reprises, à savoir que nous avions perdu la guerre et que, n'ayant pas de forces militaires à opposer à un occupant tout-puissant, la seule chose que pouvait faire Vichy, c'était de relâcher la pression par d'habiles négociations et par une pratique de l'esquive comportant inévitablement des compromis et même des compromissions.
La fin justifie les moyens quand il s'agit de sauver ce que Churchill appelle : "des milliers d'humbles foyers".
Attendez, là, seriez vous enfin en train d'admettre que Vichy ne pouvait pas ne pas savoir ? Ou aurait pu savoir si quelqu'un avait voulu savoir ?
Pour le reste on verra, hein. Pour le moment ce que je vous montre, c'est que l'un de vos arguments n'est pas recevable et que ce fait éclaire autrement le reste de votre thèse. En convenez-vous ?
Bon, comme je ne suis pas très convaincu que vous ayez enfin ouvert les yeux, voici donc un petit aperçu de ce que l'on pouvait lire à Pittsburgh, fin juin 1942.
Pittsburgh Post-Gazette - Jun 30, 1942
( Slaughterhouse = abattoir )