La loi du 27 août 1940 abroge le décret-loi du 21 avril 1939 (loi Marchandau) interdisant les insultes raciales.

Qu'en pense Henri Amouroux que vous citez régulièrement. Dans son livre "Pour en finir avec Vichy, tome 1, p. 441 :

Tous les contre-pouvoirs ayant alors disparu, la loi du 27 août 1940 donnera libre cours aux passions et aux haines, aux vengeances et aux délations.

Vous, Boisbouvier qui avez étudié le régime de Vichy pour le porter aux nues, en connaissez-vous les conséquences ?
Amouroux toujours donne quelques exemples. Ainsi, le journal "Au Pilori" organise, en janvier 1941, un grand concours pour ses lectrices. Le premier prix - signe des temps de restrictions, note l'historien - sera trois paires de bas de soie naturelle, deux paires pour le second, une paire pour le troisième.
Pour concourir, une seule question :
Où les fourrer [les juifs], toute mesure de restriction radicale étant admise ? Les réponses "pleuvent" affirme l'hebdomadaire.

- Mlle Gisèle XXX, 18 ans, propose d'envoyer "les juifs dans la jungle indienne en proie aux fauves et à la lèpre, vêtus simplement d'un pagne et sans provisions.

- Mme H.xxx : le four crématoire pour tous et sans exception, du plus vieux au nouveau-né.

Mme H. avait-elle le don d'Adèle ? C'est ça, Boisbouvier, le régime de Vichy dont les discours immondes et les lois scélérates contamineront de nombreux citoyens abusés par une fripouille et sa clique.

Et si vous en avez le temps, je souhaiterais avoir votre avis sur la décision du Conseil d'Etat : Jurisprudence sur l’extension des dénaturalisations aux enfants nés en France

Francis.