Bonsoir,
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Un détail amusant dans la relation de Weygand.
Ce dernier écrit: Je n'ai mentionné cet incident dans ses détails qu'en raison de l'importance politique qu'on a essayé de lui donner par la suite... Dans le rédaction d'une autobiographie, le contraire aurait étonné !
Ajoutons un petit bout phrase que je n'ai pas repris dans la relation faite par Benoist-Méchin : Fort alarmé par ces nouvelles, le général Weygand ....
Petite remarque qui explique la réaction de Mandel.
Ce dernier est toujours ministre de l'Intérieur ayant en charge le maintien de l'ordre. Il était de sa responsabilité de s'informer auprès de ses subordonnés (Langeron, préfet de police). S'agissant d'une rumeur colportée par les militaires, Mandel leur lance d'un ton sec : on vérifie ses informations, avant d'en saisir le gouvernement
Cela n'empêchera pas Weygand, un militaire qui n'a pas à se mêler de politique mais ..... qui, fort alarmé, se précipitera au téléphone pour s'informer auprès du général Dentz, lequel ne pourra que confirmer qu'on ne constate aucun trouble dans la capitale sur laquelle plane au contraire un silence de mort.
Bien cordialement,
Francis. |