Reprise de ce fil :
et de cette dernière contribution de Boisbouvier :
"Il y eut peut-être des fautes de commises là-dessus et il faudrait savoir par qui et pourquoi elles furent commises. Laval ne savait pas en octobre 42 que les Américains allaient débarquer en AFN et, encore moins que ces enfants étaient menacés d'être gazés. En restreignant les visas de sortie comme il l'a fait, allez-vous jusqu'à prétendre qu'il désirait qu'ils fussent gazés ?
On a beaucoup reproché à Laval jusqu'ici, mais quand même pas ça.
Le refus des visas a sans doute été motivé par la raison d'éviter de séparer les enfants de leurs parents.
Il faut se replacer dans les circonstances de l'époque et éviter de plaquer ce que nous avons appris depuis, sauf à commettre le péché anti-historique par excellence : l'anachronisme."
Ca ne tient pas.
Alors d'un côté, il y aurait un Laval qui ne veut pas que les familles soient séparées par humanisme, tout en ne désirant rien savoir des sorts des Juifs déportés.
Mais de l'autre , on trouve des Justes, des Américains, des parents juifs preferant cette horrible séparation à un sort certe incertain mais vraisemblablement terrible.
C'est plus qu'anti-historique, c'est anti-logique tout simplement....
Laurent