... c'est que vous persistez à proférer les mêmes inepties historiques déjà réfutées, ce à coup de citations tronquées.
Que reste-t-il de vos affirmations ? Le mieux est encore de les énumérer...
Tout d'abord, selon vous, Vichy ignorait que les Juifs déportés seraient gazés :
c'était faux, et vous avez vous-même admis
que la déportation était "un préjudice suffisant", et même que Vichy savait que lesdits déportés s'exposaient à
"une mort certaine".
Vous avez parallèlement exposé que Vichy se serait démené comme un beau diable pour sauver les Juifs de France, ce en livrant, à la place des Juifs français, les Juifs étrangers. Un geste héroïque, selon vous.
Ce qui, outre d'être obscène, était tout aussi faux :
1)
Vichy a mené sa propre politique antisémite, en toute indépendance, et ayant abouti à des résultats plus graves que la législation allemande applicable en la matière, les Allemands préférant choisir la
négociation ou la suggestion plutôt que formuler des ordres, ce qui pouvait se révéler
plus avantageux pour eux, dans la mesure où une grande importance était accordée au poids de l'opinion publique française.
2)
Parallèlement, Vichy ne s'est pas opposé, d'une quelconque manière, aux premières déportations de 1941-1942, et y a même participé.
3) En mai-juillet 1942, Bousquet a négocié avec les
S.S. la coopération de la police française aux rafles antisémites de l'été 1942, ce qui a abouti au
marché selon lequel la police française effectuerait, sur ordre de Vichy, les rafles des Juifs dans les deux zones, ces rafles visant prioritairement les Juifs étrangers, dont Vichy souhaitait se débarrasser en tout premier lieu (le gouvernement Darlan, qui précédait Laval, ayant initialement envisagé de les expédier en Algérie). Seraient donc livrés aux Allemands par les Français 10.000 Juifs de la zone libre et 20.000 Juifs parisiens. Et parce que les Allemands exigeaient 22.000 Juifs en région parisienne, et comme il manquait, par conséquent, 2.000 Juifs pour atteindre ce quota non contesté par Bousquet, Vichy décida d'ajouter à ces 20.000 déportés, avant toute demande allemande en ce sens, 4.000 enfants juifs. Il ne s'agissait pas, pour le régime de Pétain, de sauver des Juifs, mais de conserver une certaine autonomie sur la "question juive", à la suite d'une perversion de l'orgueil national.