Ci-dessous, quelques lignes prise çà et là dans les carnets d'un poilu dont j'ai transcrit les carnets :
- Après le repas, un quart de bon vin du midi rend tout le monde joyeux car il nous en faut peu pour que nous soyons contents.
- À la soupe du soir, un quart de vin blanc aqueux (coupé sans doute).
- On donne un quart de vin puis on se rassemble dans la rue.
- On a deux bons quarts de vin et de l’eau-de-vie.
- Puis vient un quart de vin arrosé… (coupé sans doute)
- Les distributions se sont faites tôt, on boit le vin de demain afin de ne pas le charrier
- Les musettes sont bientôt inondés d’une soupe encore fumante et d’un vin clair (naturellement ?).
- À Hurlus, les tonneaux de vin sont alignés comme dans une cave et aux robinets on remplit les nombreux bidons alors que quelques obus tombent en avant de nous. Ensuite, on revient avec les nombreux bidons sur les épaules (hommes de corvée de vin).
- Les seaux remplis de vin à raison d’une dizaine de huit litres par compagnie.
- on boit le vin ferré (rajout d’alcool).
Il semblerait donc que parfois le vin était coupé d'eau y compris d'ailleurs dans les estaminets. Ce poilu achetait aussi du vin en plus de la ration dans les villages traversés , 1 ou 1,50 f /litre mais aussi de la bière ou du cidre. Souvent il est question de "vin supplémentaire payé par la compagnie", de vin distribué avec "générosité", de "vin remboursable", etc.
Bien amicalement
Adrien |