Je suis au générique de ce film avec le titre de "consultant historique" et j'en assume le commentaire, étant donné que Daniel a retenu mes amendements dans une proportion voisine de 99 %.
D'autre part et à propos cette fois d'Apocalypse, il est bien dans son rôle, et de cinéaste,et de pionnier des archives filmées, quand il découvre grâce à elles que Romy Schneider, née en 1938, allait jouer au Berghof avec les enfants Bormann, Speer et autres pendant toutes les années de guerre, sa mère étant copine d'Adolf et surtout d'Eva. L'affaire est d'importance pour expliquer les soubresauts de sa vie et de sa filmographie, et ce détail à lui seul (mais il n'est pas le seul) dément votre formule "à l'Ouest rien de nouveau".
Quant à la Pologne, si elle peut à bon droit se sentir oubliée dans l'épisode 6 sur la fin de la guerre (visiblement trop court pour ce qu'il y avait à brasser), il n'en va pas de même de la citation "mieux vaut un Russe sur le ventre qu'un Américain au-dessus de la tête", qui n'a vraiment rien d'anti-occidental ou de philosoviétique, mais s'inspire justement de ce qu'il y a de nouveau à l'Ouest, ce livre Une femme à Berlin qui en 2005 a levé pour la première fois en grand le tabou des atrocités de l'Armée rouge. |