en ce qui concerne le terme Gestapo, dans son sens le plus étroit, je ne suis pas sûr que le bureau IV du RSHA n'ait pas été appelé ainsi, par ses propres cadres et de la façon la plus officielle, à l'extérieur comme à l'intérieur des frontières du Reich. A vérifier par quelqu'un qui aurait le temps.
Tout en vous remerciant pour votre préjugé favorable à mon livre, qui me change agréablement de l'attitude fréquente de ceux qui ne m'ont pas lu voire jurent leurs grands dieux que puisque je suis mauvais ils ne le feront jamais, je me vois amené à vous contredire sur les liens entre la Gestapo et les différentes officines composées de Français dont elle se faisait assister, Milice incluse. Il ferait beau voir que Boemelburg, "officier prussien tiré à quatre épingles" comme eût dit Churchill, fasse un procès à ceux qui l'assimilent "de manière honteuse aux truands de la rue Lauriston, aux bras cassés (si j'ose dire) de la Selbstschutz et autres voleurs de poules de la bande d'Odicharria."
Il me semble que, quand la justice passe, elle frappe plus fort le commanditaire que le tueur à gages. Trouveriez-vous cela inique ? |