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| | Freefrench / Jacques GhémardEn réponse à -2 Missoffe, le 11 novembre 1942 de Francis Deleu le mercredi 19 août 2009 à 16h54
Bonjour,
L'avion conduisant au Maroc le commandant Dorange, porteur des instructions de Darlan et de l'ordre de "cessez le feu", se posa à Rabat le 11 novembre au petit matin. Noguès s'y trouvait et comprit - enfin - qu'il avait "misé sur le mauvais cheval".
Pendant ce temps à Casablanca : En attendant son retour [Noguès ndlr], les chefs navals français et américains réunis à Casablanca décidèrent une rencontre entre Hewitt et Michelier à Fedala à 10 heures. Missoffe y assista. Les adversaires se tendirent amicalement la main et se dirent réciproquement : "Vous aviez vos ordres et j'avais les miens, maintenant nous collaborerons".
(Albert Kammerer, Du débarquement africain au meurtre de Darlan, p. 455)
Quelques heures plus tard et autres péripéties, s'engagent les négociations de Fedala. Pendant que se déroulaient les négociations de Fedala, l'amiral Missoffe rentré de Casablanca, y recevait la visite du général Wilson, commandant les troupes de terre américaines, qui venait, au milieu d'un essaim de jeunes officiers bien intentionnés en tenue un peu cow-boy, lui demander de visiter le port et les installations. Missoffe le reçut plein de bonne volonté et lui fit remarquer que, si l'on avait décider à faciliter de toutes manières sa tâche et collaborer, il ne devait pas oublier que l'on était dans un port français. Il obtiendrait tout en le demandant, mais ne serait pas admis à se servir lui-même. L'Américain le comprit parfaitement. Ainsi commença la collaboration franco-américaine, rapidement intime et cordiale. Quelques officiers de marine, cependant, se souvenant du sans versé, gardèrent leur main derrière le dos. On leur fit comprendre leur erreur.Personne ne fit plus d'efforts pour rétablir l'harmonie que l'amiral Michelier, qui sut se faire apprécier tout particulièrement des Américains et reçut d'eux de grands témoignages de reconnaissance.
(Albert Kammerer, Du débarquement africain au meurtre de Darlan, pp. 458/459)
Bien cordialement,
Francis. |
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