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| | Freefrench / Jacques GhémardEn réponse à Missoffe à Casablanca la nuit du 7 au 8 novembre 1942 de Francis Deleu le mardi 18 août 2009 à 21h22
Bonsoir,
Albert Kammerer, Du débarquement africain au meurtre de Darlan, p. 340 : Pendant ce temps, à Casablanca, quelqu'un "vendit la mèche". Parmi les délégués français à la commission d'armistice allemande, un marin, le capitaine de frégate Loisel, avait appris du colonel Caillez le 7, après dîner qu'il allait se passer des événements extraordinaires et que Béthouart avait ordonné l'arrestation du général von Wulisch et de ses adjoints. N'en croyant pas ses oreilles, il vint le soir même, à 22h. 30, à l'état-major de la marine et rendit compte à l'amiral Missoffe, qui l'emmena chez l'amiral Michelier. Celui-ci en fut trop surpris pour y croire sans vérification et fit appeler Béthouart. Mais ce dernier était déjà parti pour Rabat en auto. La réponse fut qu'on ne savait où le prendre. Michelier, alors, fit appeler le général Desré et le colonel Molle, respectivement l'adjoint du général et son chef d'état-major. Missoffe était présent, ainsi que le commandant Le Pottier. Il était 1h. 30 du 8.
Molle avait été chargé par Béthouart d'apporter sa lettre à Michelier, symétrique à celle qu'il avait fait remettre à Noguès, pour l'avenir du débarquement. Il y disait,"en termes persuasifs et défensifs", a dit l'amiral:
"Des forces considérables sont débarquées. Il n'est plus question de résister; il faut donner la main aux Américains; je suis chargé par le général Giraud de prendre en son nom le commandement des troupes du Maroc."
Le 7 novembre, Béthouart ignorait encore que les Américains avaient pris du retard mais également que Michelier et Noguès resteraient fidèles à leur serment de fidélité à Pétain.
Bien cordialement,
Francis. |
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