Bonsoir/Bonjour,
On ne connait que la face sombre de René Hardy. La mémoire de la résistance ainsi que celle de la SNCF ont "oublié" qu'il fut un cadre courageux du mouvement "Combat". Il avait été coincé par la police de Vichy alors qu'il essayait de passer en Afrique du Nord. C'est à la prison militaire de Toulon qu'il a connu Pierre de Bénouville en 1941 alors que ce dernier avait été arrêté à Alger et renvoyé sous bonne garde à Marseille .
(l'un des premiers pseudos de René Hardy était Chauvy...)
En 1942, il est nommé chef des opérations de sabotage ferroviaire. C'est le général Durmeyer qui l'avait fait entrer à "Combat".
Baynac prétend - sans preuve - que René Hardy a travaillé pour Dulles, alias Ledantec, depuis l'été 1940... et qu'il continua à lui transmettre des renseignements à Berne grâce aux bons soins du 2e bureau de l'armée d'armistice...Une chose reste curieuse, c'est la très (trop ?) rapide ascension de Hardy dans les instances supérieures de "Combat"... Il a certainement bénéficié de soutiens importants et sa vieille complicité avec Bénouville a joué dans cette progression hiérarchique.
A défaut de documents probants, il faut reconnaître qu'il fut un résistant efficace et courageux jusqu'à son arrestation le 7 juin 1943 dans le train de Paris alors qu'il se rendait au rendez-vous du général Delestraint.
Je trouve important de le mentionner dans ce débat.
Amicalement,
René Claude |