Un phénomène de rejet - Qui a tué Georges Mandel ? - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Qui a tué Georges Mandel ? / François Delpla

En réponse à
-1Un clou de plus ! de 

Un phénomène de rejet de françois delpla le mardi 12 mai 2009 à 18h28

On trouvera sur mon site la présentation de mon dernier livre, Qui a tué Georges Mandel ? C'est tout bonnement le premier regard historique sur cette question qu'on croyait sans mystère : je pensais et enseignais moi-même jusque vers 2007 que l'ancien bras droit de Clemenceau à la fin de la Première guerre avait été tué à la fin de la Seconde par des miliciens pour venger un des leurs, Philippe Henriot, exécuté quelques jours plus tôt par la Résistance.

Surprise : cette thèse ne repose sur aucun fondement documentaire, et pas non plus sur le moindre témoignage ! Alors pourquoi a-t-elle pris naissance ? Parce que c'était l'intérêt des criminels d'une part et que, d'une autre, les coupables putatifs (le chef milicien Darnand et ses représentants en zone nord) ont trouvé leur intérêt à laisser dire sur le moment et, plus tard, à nier sans s'expliquer (comme Darnand à son procès).

La solution est encore plus simple que celle de La Lettre volée d'Edgar Poe. Nous sommes en dictature, la victime est un homme en vue que, notamment, le dictateur a remarqué et dès lors personne ne va s'aviser de toucher un seul de ses cheveux sans un mandat clair du patron. C'est Hitler qui fait tuer Mandel. Ce ne peut être que lui. Mieux : cette thèse, elle, est documentée.

Il se trouve que le livre, en huit mois d'existence, s'est mal vendu; mais j'ai hélas assez d'expérience de ce commerce pour savoir qu'un rebond est hautement improbable, et tel n'est pas l'objet de ce billet. Il est d'émettre quelques réflexions sur les causes de cette mauvaise réception, à la lumière de deux des rares critiques publiées, lourdement négatives et, quoi qu'assez différentes, utilisant toutes deux l'argument suivant lequel ce livre aurait pour inconvénient de dédouaner et la Milice, et le maréchal Pétain dont nominalement elle dépendait.

Liens vers ces critiques :







Le deuxième texte est représentatif de l'imprégnation dite fonctionnaliste qui rend certains milieux universitaires rétifs devant les progrès récents des recherches sur le nazisme, fondées sur des analyses plus fines de ses procédés. Ces auteurs en restent à l'idée de simples "processus", plus aveugles que concertés. Là encore, il y a de quoi se demander si on est en dictature ou non.



Le premier texte pose des questions d'une autre envergure, puisqu'il émane de la FNDIRP (fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes), la plus nombreuse et la plus active organisation de personnes déportées en Allemagne depuis la France pour faits de résistance. Elle m'a pour l'instant refusé une insertion rectificative dans son mensuel Le Patriote résistant et j'ai dû saisir son président, dans l'espoir d'obtenir qu'au moins chaque adhérent soit informé du litige. Car j'ai rencontré beaucoup de résistants et jamais, chez aucun d'entre eux, une pareille fermeture devant les progrès de la connaissance historique.
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Je viens de déposer ce texte sur Médiapart et j'ai eu la bonne surprise d'une réponse immédiate d'Antoine Perraud, l'un des critiques les plus cultivés en histoire :

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