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Qui a tué Georges Mandel ? - François Delpla
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Fonctionnaliste
-

Voir fonctionnalisme.


Milice - Vichy
-

Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


Zone Nord - ZN - France
-

Désigne l'ancienne Zone Occupée (ZO) qui devint Zone Nord (ZN) après l'invasion par les troupes allemandes de la zone libre (ZL) ou Zone Non Occupée (ZNO) qui elle devint Zone Sud (ZS).

Dans ce texte :

Un phénomène de rejet de françois delpla le mardi 12 mai 2009 à 18h28

On trouvera sur mon site la présentation de mon dernier livre, Qui a tué Georges Mandel ? C'est tout bonnement le premier regard historique sur cette question qu'on croyait sans mystère : je pensais et enseignais moi-même jusque vers 2007 que l'ancien bras droit de Clemenceau à la fin de la Première guerre avait été tué à la fin de la Seconde par des miliciens pour venger un des leurs, Philippe Henriot, exécuté quelques jours plus tôt par la Résistance.

Surprise : cette thèse ne repose sur aucun fondement documentaire, et pas non plus sur le moindre témoignage ! Alors pourquoi a-t-elle pris naissance ? Parce que c'était l'intérêt des criminels d'une part et que, d'une autre, les coupables putatifs (le chef milicien Darnand et ses représentants en zone nord) ont trouvé leur intérêt à laisser dire sur le moment et, plus tard, à nier sans s'expliquer (comme Darnand à son procès).

La solution est encore plus simple que celle de La Lettre volée d'Edgar Poe. Nous sommes en dictature, la victime est un homme en vue que, notamment, le dictateur a remarqué et dès lors personne ne va s'aviser de toucher un seul de ses cheveux sans un mandat clair du patron. C'est Hitler qui fait tuer Mandel. Ce ne peut être que lui. Mieux : cette thèse, elle, est documentée.

Il se trouve que le livre, en huit mois d'existence, s'est mal vendu; mais j'ai hélas assez d'expérience de ce commerce pour savoir qu'un rebond est hautement improbable, et tel n'est pas l'objet de ce billet. Il est d'émettre quelques réflexions sur les causes de cette mauvaise réception, à la lumière de deux des rares critiques publiées, lourdement négatives et, quoi qu'assez différentes, utilisant toutes deux l'argument suivant lequel ce livre aurait pour inconvénient de dédouaner et la Milice, et le maréchal Pétain dont nominalement elle dépendait.

Liens vers ces critiques :







Le deuxième texte est représentatif de l'imprégnation dite fonctionnaliste qui rend certains milieux universitaires rétifs devant les progrès récents des recherches sur le nazisme, fondées sur des analyses plus fines de ses procédés. Ces auteurs en restent à l'idée de simples "processus", plus aveugles que concertés. Là encore, il y a de quoi se demander si on est en dictature ou non.



Le premier texte pose des questions d'une autre envergure, puisqu'il émane de la FNDIRP (fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes), la plus nombreuse et la plus active organisation de personnes déportées en Allemagne depuis la France pour faits de résistance. Elle m'a pour l'instant refusé une insertion rectificative dans son mensuel Le Patriote résistant et j'ai dû saisir son président, dans l'espoir d'obtenir qu'au moins chaque adhérent soit informé du litige. Car j'ai rencontré beaucoup de résistants et jamais, chez aucun d'entre eux, une pareille fermeture devant les progrès de la connaissance historique.
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Je viens de déposer ce texte sur Médiapart et j'ai eu la bonne surprise d'une réponse immédiate d'Antoine Perraud, l'un des critiques les plus cultivés en histoire :

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Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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