Il aurait été plus clair d'écrire que Gitton se rapprocha de Doriot en collaborant notamment au journal du PPF, "Le Cri du Peuple".
Pour l'anecdote, le récit de "l'exécution" de Gitton narré par Gaston Focardi du détachement Valmy:
Nous manquions d'armes; il a fallu engager la lutte avec presque rien ... A l'époque, nous n'avions qu'un seul revolver à barillet. C'est un copain italien de Viroflay qui nous a prêté le 6,35 avec lequel Cretagne a liquidé Gitton. Nous étions avec Emile Bévernage qui, lui, est resté à vélo devant. Moi, j'attendais à côté. C'était rue de Bagnolet, aux Lilas, le 4 septembre 1941, vers 7 heures 30 du matin. Quand Cretagne a tiré, j'ai entendu Gitton s'exclamer: "Ah les vaches ! Ils m'ont eu !" Je me suis approché en criant à mon tour : "A l'assassin !". Je suis allé vers Gitton. Il avait une sacoche que j'ai prise avec la main gauche tout en lui déchargeant mon revolver dans le ventre. Puis je suis remonté à vélo et j'ai fait semblant de me lancer à la poursuite de Cretagne.
(Alain Guérin, Chronique de la Résistance)
Quelques temps plus tard, Albert Clément, le directeur du journal "Le Cri du Peuple", fut exécuté dans des circonstances analogues.
Bien cordialement,
Francis.*** / ***
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