Quelques minutes avant l'assaut contre le dernier bastion russe, à Nikolajevka, les chefs de char des deux ou trois derniers StuG III ont feint de ne pouvoir mettre les blindés en route tant ils avaient le trouillomètre à 0. Le général de la Tridentina, Reverberi, leur a soufflé dans les bronches. Ces Allemands n'ont pas mis longtemps à comprendre, en voyant tomber les alpini dans leur charge folle vers le passage souterrain qui conduit à la gare de Nikolajevka, qu'ils ne pouvaient se soustraire à leur devoir. Leur aide a alors été précieuse dans la bataille qui a condit les restes du Corps alpin italien et les milliers de fuyards de toutes nationalités hors de la poche. |