Certes, il y a toujours eu un insupportable complexe de supériorité des peuples du Nord contre ceux du Sud.
En 1914, déjà, dans l'armée française, on avait attribué aux soldats niçois la déroute du XVe Corps.
Alors, il ne faut pas s'étonner, si les Anglais ont tendance à considérer leurs alliés du sud comme le "ventre mou" de l'alliance. On se souvient du soupir de soulagement de Dowding, harcelé de demandes d'avions, en apprenant la capitulation de la France ("Enfin, nous sommes seuls!")
Du côté allemand, l'appréciation de l'allié italien n'était pas plus bienveillante. Je vous l'accorde.
Toutefois, reconnaissons que l'armée rouge du début de la bataille de Stalingrad était encore bien loin d'avoir acquis un moral de vainqueur. Elle était tout juste à la fin d'un trés long repli, commencé en juin 1941.
Le CSIR aurait pu, aurait dû faire une petit peu mieux. Et ce n'est pas une question d'équipement. Les Français de la LVF, équipés à l'allemande, n'ont pas fait mieux, à la même époque, du côté de Borodino. |