Dans une affaire comme celle là, où personne peut entrer dans la tête des gens, vous n'aurez jamais une preuve formelle de ce qu'ils savaient ou non . Partant de là vous vous forgerez une opinion à partir des sources et des témoignages que nos aimables interlocuteurs vous ont fournis. Et après reviendrez vous, nous faire un discours sur la véracité contestable de certaines d'entre elles, voire la totalité s'il vous en dit. Avec l'argumentaire qui va avec. Or pour l'instant vous n'en avez fourni aucun, en dehors d'un jugement péremptoire.
Vous parliez de terreur des bombardemnts dans votre réplique. Vous oubliez celle qu'exerçait le régime nazi sur sa propre population et la nature criminelle de celui ci qui sautait aux yeux. D'ou les exemples qui n'ont aucun srictement aucun lien avec une tentative quelconque de minimiser les autres crimes de guerre.
Au vu de votre profil j'espère que vous aurez lu "La grande terreur" de Robert Conquest au moins. Vous comprendrez aisément comment les réflexes de survie s'installent en pareil cas.
Que les allemands disent, on le savait un peu mais on avait trop peur de chercher plus loin, conditionnés en plus par la propagande xénophobe du parti, OUI.
On ne savait pas, NON!
La démarche de facilité c'est EUX qui l'ont choisi. Comme n'importe qui l'aurait fait d'ailleurs. Etre témoin passif ou complice d'un crime ne vous mêt pas dans une situation confortable.
Ceci étant et dans le contexte de l'époque, je ne sais pas si quelqu'un d'entre nous aurait été plus héroïque
MOSCA |